Conseils de lecture baseball

 
Gaetan nous propose deux chroniques pour deux romans qui parlent baseball. Arrêtez d’attendre la saison MLB 2020, et emparez vous d’un livre, ils sont en Français, donc vous n’aurez vraiment pas d’excuse pour ne pas les découvrir !

Weeds on Fire : un film sur le baseball, Hong Kong et l’adolescence

  

Depuis quelques semaines, la plateforme Netflix propose un nouveau film de baseball : Weeds on Fire. Loin des productions connues du genre, Weeds on Fire (2016) est une œuvre venue de Hong Kong et inspirée par l’histoire vraie des Sha Tin Martins. En lire plus…

Littérature : La longue veillée de Joe DiMaggio par Jerome Charyn

Le 7 février prochain, les éditions du Sous-Sol proposeront au public français la biographie de la superstar des Yankees de New York, Joe DiMaggio, écrite par le romancier et essayiste américain Jerome Charyn. « Joe DiMaggio » est paru en 2012 aux États-Unis. Il s’agit de la deuxième biographie d’un joueur de baseball proposée par les éditions du Sous-Sol après « Qu’est-ce que tu penses de Ted Williams maintenant ? » de Richard Ben Cramer, en 2015. En lire plus…

Lou Gehrig, jeune prodige et réincarnation : le garçon qui en savait trop

Avec ce titre, vous pensez naturellement que je vais vous proposer la critique d’un film ou d’un roman alliant surnaturel et baseball. Vous faites fausse route. Le livre « le garçon qui en savait trop » est un récit autobiographique d’une mère, Cathy Byrd, sur son fils, Christian Haupt, dont la passion et les talents au baseball auraient pour origine qu’il fut autrefois la légende Lou Gehrig. En lire plus…

Ces livres qui parlent aussi de baseball

Trouver un livre qui ne parle QUE de baseball dans les rayonnages des librairies n’est pas chose aisée en France. En revanche, ces dernières années, de nombreux livres ont été publiés où le baseball y fait une apparition plus ou moins remarquée. Honus vous propose une liste non exhaustive de ces bouquins, pour petits ou grands, qui parlent de baseball mais pas que. En lire plus…

World Series 1916. Babe Ruth, le lanceur marathonien

 
 
Les World Series 2018 se sont récemment jouées entre les Los Angeles Dodgers et les Boston Red Sox. Les BoSox l’ont emporté après une saison époustouflante. C’était seulement la deuxième fois que les deux franchises se croisaient en séries mondiales malgré leur longue histoire. Leur première confrontation en World Series remonte à 1916. Un temps que les moins de cent ans ne peuvent pas connaître. A l’époque, les Dodgers se faisaient appeler les Robins et ils faisaient battre les cœurs des partisans de Brooklyn. Les Red Sox, eux, n’avaient pas encore été maraboutés par la Malédiction du Bambino. Normal, Babe Ruth n’avait pas encore été vendu aux Yankees, ce qui lui permit de réussir un exploit encore inégalé : lancer et remporter un match complet de 14 manches en World Series. Gaetan revient sur cet exploit et la vie de Babe Ruth. En lire plus…

Le Meilleur : roman vs ciné, la Battle !

 
J’ai enfin lu l’un des romans cultes du baseball, et de la littérature américaine, le Meilleur (The Natural en VO). Écrit par le grand romancier américain Bernard Malamud (Prix Pulitzer 1967, National Book Award 1959 & 1967), publié en 1952, "Le Meilleur" a été traduit et publié en français très récemment (2015) par les éditions Rivages.
 
En France, quand on cite Le Meilleur, le fan de baseball vous répondra Robert Redford. Car en 1984, Barry Levinson adapta ce roman en un film devenu culte au sein des passionné.es de la petite balle blanche aux coutures rouges. L’immense Robert Redford y interprète donc Roy Hobbs, joueur de baseball au talent incomparable. En lire plus…

Le Murderers’ row : les Yankees de 1927

 

L’histoire de la MLB est ponctuée de grandes équipes et certaines se sont hissées au firmament de la légende du baseball comme la Big Red Machine de Cincinnati en 1975, les Chicago Cubs de 1907, les Baltimore Orioles de 1970 ou encore les Philadelphie Athletics de 1929. Mais une franchise a surpassé toutes les autres avec quatre équipes considérées comme parmi les meilleures de tous les temps : les New York Yankees. En lire plus…

Dave Winfield, le tueur de mouette ?

 

Le 4 août 1983. Exhibition Stadium, Toronto (Canada).

Les Blue Jays reçoivent l’un de leurs rivaux de la division Est de la Ligue Américaine, les prestigieux Yankees de New York, devant 36000 spectateurs. Un match important comme la série dans son ensemble. Six des sept équipes de la division ont un pourcentage de victoire au-delà des .500 et la course aux playoffs est serrée.

En 1983, chaque ligue est composée de deux divisions. Du côté de l’Américaine, la division Est est composée, en plus des Yankees et des Blue Jays, des Indians de Cleveland, des Orioles de Baltimore, des Tigers de Detroit, des Red Sox de Boston et des Brewers de Milwaukee. En lire plus…

Hank Thompson, dans l’ombre de Jackie Robinson

Jackie Robinson est une lumière. Une lumière d’une grande intensité dans l’histoire de la MLB et du sport. Il a brisé les barrières du racisme dans le baseball et les sports US. Mais sa lumière fut si intense qu’elle plaça dans l’ombre ceux qui le suivirent de près et qui, eux aussi, brisèrent les barrières de la ségrégation et du racisme dans le baseball majeur et au-delà. Et au premier rang de ces suiveurs de l’ombre, Hank Thompson, troisième afro-américain à avoir joué en MLB en 1947 après Jackie Robinson et Larry Doby. Pourtant, Henry Curtis « Hank » Thompson peut s’enorgueillir d’avoir à son palmarès de nombreuses premières pour un afro-américain dans les Majeures.

Mais Hank Thompson, c’est aussi une histoire torturée, de son enfance jusqu’à sa mort, et dont pâtira sa carrière, l’empêchant de suivre les traces d’un Jackie Robinson jusqu’au Hall of Fame malgré un grand talent. En lire plus…

WP Kinsella nous a quitté mais Shoeless Joe vit pour l’éternité

WP Kinsella nous a quitté.

Il s’en est allé rejoindre Shoeless Joe Jackson au milieu des épis de maïs qui bordent un certain champ gauche d’un certain terrain de baseball au fin fond de l’Iowa.

Mais avant de s’en aller, il a eu le temps de convertir un sentiment, l’amour du baseball, en quelque chose de palpable, en quelque chose que l’on peut toucher, sentir, regarder. Et il lui a donné une forme, celle d’un livre du nom de Shoeless Joe. En lire plus…

S. Preston l’artiste autodidacte de la MLB

 

C’est un artiste rare. Tellement rare que son oeuvre est désormais présente au célèbre Hall of Fame de Cooperstown et qu’il est l’un des rares artistes sous licence MLB. C’est un autodidacte, un passionné de sport et un fan de l’anime Major. Forcément, ça ne peut être qu’une bonne personne. Honus ne pouvait passer à côté de l’occasion d’interviewer cet artiste talentueux. Des Blue Jays aux princesses Disney, de Goro Shigeno au film "Baseball" de Ken Burns, S. Preston nous ouvre les portes de son univers et de l’art made in MLB.

(English version after french part) En lire plus…

La sale histoire des Zulu Cannibal Giants

 
L‘histoire du baseball est constellée de surprenantes aventures sportives et humaines, de récits de légende, de moments de gloire et de défaites mythiques. Parmi ces histoires incroyables, celles des équipes itinérantes ont offert parmi les plus belles pages de l’histoire du baseball, mais aussi, paradoxalement, certaines de ses plus sombres, de ses plus honteuses. Nous vous en avons conté quelques unes avec notamment House of David ou les Nebraska Indians.
 
Aujourd’hui, nous allons vous conter la page la plus honteuse du baseball itinérant et du baseball afro-américain. Une tâche dans l’histoire des Negro Leagues. Une histoire incroyable certes. Mais une histoire moche également. Un récit où le baseball a servi à entretenir une image dégradante de la communauté noire américaine et, au-delà, de tous les noirs de la planète. C’est la folle histoire des Zulu Cannibal Giants.
 

L’échec d’une MLB d’intérieur : la National Professional Indoor Baseball League

19 novembre 1939. Les Brooklyn Dodgers reçoivent leurs rivaux des New York Giants pour une double rencontre. Mais le match n’aura pas lieu à Ebbets Field. Et il ne s’agit pas d’un match entre les Giants et les Dodgers en Major League Baseball. Il s’agit de l’Opening Day de la National Professional Indoor Baseball League et le match se joue dans l’arsenal du 14ème Regiment d’Infanterie de l’armée américaine à Brooklyn.

Quelques jours avant, le 14 novembre à l’hôtel Commodore de New York, la légende du baseball Tris Speaker annonce le lancement de la National Professional Indoor Baseball League. Une idée qu’il travaille depuis plusieurs mois : créer une ligue hivernale professionnelle en intérieur d’indoor baseball ou, comme on l’appelle aujourd’hui, de softball. En lire plus…

Interview Softball 100% Passion avec la joueuse professionnelle Megan Willis

English version at the end of french part

Megan Willis n’est pas un nom connu en France, même chez celles et ceux qui pratiquent le softball. Pourtant, Megan est une figure bien établie de la National Pro Fastpitch, la ligue professionnelle américaine de softball. Elle y joue depuis 2007 après une belle carrière universitaire dans la prestigieuse équipe de l’université du Texas.

Cette excellente receveuse a joué avec et contre les meilleures : Cat Osterman, Jennie Finch, Monica Abbott, Megan Wiggins, Jessica Mendoza… En huit années de carrière en NPF, elle a remporté quatre championnats en 2009 (Rockford Thunder), 2010, 2013 et 2014 (USSSA Pride).

C’est donc une expérience riche que Megan s’apprête à transmettre aux joueuses françaises lors d’une tournée qui va l’amener à Montigny le Bretonneux, Lyon et Bordeaux. Une expérience où la passion du jeu est centrale.

Honus se devait d’aller à la rencontre de cette passionnée pour en apprendre plus sur le softball professionnel féminin aux Etats-Unis. Une interview 100 % passion où on parle NPF, Jeux Olympiques, Cat Osterman et amour du jeu. Une interview pour croire en ses rêves.

Bienvenue en France, Megan !

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