Tinker to Evers to Chance, le légendaire double jeu des Cubs !

These are the saddest of possible words:

Tinker to Evers to Chance.

Trio of Bear-cubs, fleeter than birds,

Tinker to Evers to Chance.

Ruthlessly pricking our gonfalon bubble,

Making a Giant hit into a double –

Words that are weighty with nothing but trouble:

Tinker to Evers to Chance.

Ce poème, nommé « Baseball’s Sad Lexicon », œuvre de Franklin Pierce Adams, célèbre la combinaison de double jeu formé par Joe Tinker, Johnny Evers et Frank Chance, respectivement arrêt-court, deuxième et première bases pour les Chicago Cubs au début du XXème siècle. En fait, plus qu’une célébration, c’est un ticket d’entrée dans la légende des ligues majeures que leur offre le poète et un aller-simple pour le Hall of Fame.

Il fut une époque, lointaine, très lointaine, où les Cubs gagnaient ! Plus que ça. Ils étaient les meilleurs. Et parmi les étoiles qui illuminaient les cieux du West Side Park, brillait Tinker to Evers to Chance, la combinaison ultime pour effectuer un double jeu, d’une solidité à toute épreuve, symbole d’une équipe invincible, la meilleure combinaison de double jeu de l’histoire du baseball majeur. C’est en tout cas comme ça que fut perçu, durant longtemps, Tinker to Evers to Chance.

Mais derrière la légende, il y a parfois une réalité différente.

Depuis leur première saison en 1870 jusqu’en 1910, les Cubs alignent les titres et les noms. Au commencement, ils sont les Chicago White Stockings de 1870 à 1871 puis de 1874 à 1889 (où jouera et managera, avant d’en devenir le propriétaire , le célèbre AG Spalding qui les amènera jouer en France en 1889) puis les Chicago Colts de 1890 à 1897, les Chicago Orphans de 1898 à 1901 avant de prendre le nom définitif de Chicago Cubs en 1902. Durant cette période, ils vont remporter dix championnats de la Ligue Nationale entre 1876 et 1910 et deux World Series en 1907 et 1908. Mais ça, c’était avant Billy le bouc et sa malédiction… Ces Cubbies font partie des grandes équipes comme la Big Red Machine, les Black Sox (avant le scandale), les Yankees de Babe Ruth et Lou Gehrig… qui dominaient leur époque !

C’est après avoir vu un match au Polo Grounds de New York entre les Cubs et les Giants que Adams, chroniqueur dans la presse new-yorkaise mais natif de Chicago, écrit son poème, impressionné par le jeu de Joe Tinker, Johnny Evers et Frank Chance en infield et leur solide combinaison pour les double jeux. Il publie alors son poème dans les colonnes du New York Evening Mail le 12 juillet 1910 sous le nom de « That Double Play Again ». Le poème est repris par le Chicago Daily Tribune le 15 juillet sous le titre « Gotham’s Woe » et à nouveau par le New York Evening Mail le 18 juillet sous le titre qui nous est resté aujourd’hui « Baseball’s Sad Lexicon ». Plus tard, d’autres versets seront rajoutés au poème original d’Adams par d’autres auteurs. Chanter, ce poème se fait alors sous la mélodie de la chanson française « Vive la compagnie ! ». Sans le savoir, Adams vient de faire gagner leurs galons de légende aux trois compères des Cubs.

En septembre 1902, le trio apparaît pour la première fois dans un match (les sources divergent : le 1er ou le 13 du mois) et ils tournent leur premier double jeu un ou deux jours après (certains sources parlent du 2, 14 ou 15 septembre). Avant cela, seuls Joe Tinker, troisième base, et Johnny Evers, arrêt-court, étaient présents en match puisque Frank Chance n’était que le troisième choix comme receveur dans l’équipe. Mais Frank Seele, qui devient le manager en 1902, estime de Chance sera meilleur en première base. Chance refuse dans un premier temps. Il veut être receveur mais une blessure aux doigts l’handicapant pour catcher puis une augmentation de salaire parviennent à le convaincre de prendre cette position. Dans le même temps, Seele décale Joe Tinker à l’arrêt court et Johnny Evers à la deuxième base.

En plus d’un solide jeu défensif qui sécurise l’infield des Cubs, les trois joueurs sont aussi des éléments essentiels de l’attaque. Sans être des frappeurs du niveau d’un Babe Ruth ou de Ty Cobb, ils sont l’un des éléments du succès des Cubs durant cette première décennie du XXème siècle.

Frank Chance est le meilleur frappeur des trois. Il frappe régulièrement à plus de .300 durant ses années à Chicago (.296 en carrière au total), possède l’un des meilleurs pourcentages de présence sur base de la Ligue Nationale qu’il mène deux fois en bases volées (67 en 1903, 57 en 1906, il vole même le marbre à partir de la deuxième base en 1906 contre les Reds Cincinnati). Il est également parmi les meilleurs en slugging, homeruns et points produits. Arrivé au club en 1898, il y reste jusqu’en 1912, devenant le joueur-manager dès 1905 avant de rejoindre les Yankees de 1913 à 1914, toujours comme joueur-manager.

Joe Tinker arrive en 1902 aux Cubs (alors les Orphans), son premier club, comme troisième base et finit la saison comme arrêt-court. Il est le meilleur joueur défensif de la combinaison. Ses statistiques défensives sont parmi les meilleurs de la Ligue Nationale à cette époque. C’est aussi un joueur rapide sur base mais dans une moindre mesure que Chance. Offensivement, c’est un joueur moyen (.262 de moyenne de frappe en carrière) mais capable de coups d’éclat (comme un triple pris à Christy Mathewson en playoff de la Ligue Nationale en 1908). Il y reste jusqu’en 1912 mais ses incessantes demandes d’augmentations salariales conduisent le club à l’échanger à Cincinnati. Il n’y reste qu’un an puisqu’il revient à Chicago mais en Federal League avec les Chicago Whales, surnommés Chi-Feds, durant les deux années d’existence de la ligue (1914-1915). Il rejouera une année avec les Cubs en 1916.

Enfin Johnny Evers, qui débute également sa carrière dans le Show en 1902 aux Cubs. Il est alors le quatrième joueur plus jeune de la Ligue Nationale. Il rejoint l’équipe en septembre mais ne connaît pas un grand succès, frappant en moyenne pour un maigre .222 avec aucun extra-base hit. De plus, sa défense est inconsistante. Il ne doit sa position de titulaire qu’à la blessure du deuxième base Bobby Lowe qui n’arrive pas à guérir quand arrive le Spring Training. Mais quand Lowe revient, c’est trop tard. Le jeune Evers a commencé à se réveler. Il termine la saison 1903 avec le troisième meilleur pourcentage défensif de la ligue. Il est cinquième pour les assists et les putouts. Lowe est vendu après la saison aux Pittsburgh Pirates et la place d’Evers est assurée à la deuxième base. Les saisons suivantes, il continue à figurer parmi les joueurs ayant le plus de putouts mais il mène aussi régulièrement la ligue au niveau des erreurs défensives pour les deuxièmes bases. En attaque, il n’est pas un frappeur puissant mais il se montre régulier. Passant à côté des World Series 1906 (.150 AVG), il se montre décisif pour aider les Cubs à remporter les deux suivantes (.350 AVG en 1907 et 1908). Il connaît une superbe saison 1908 avec une moyenne de frappe de .300, la cinquième de la Ligue Nationale, et un pourcentage de présence sur base de .402, le deuxième derrière Honus Wagner. C’est, de plus, un autre joueur rapide sur base pour les Cubbies.

Après une dépression en 1911 où il ne joue que 42 matchs et est en froid avec le manager Chance (il a managé une équipe universitaire contre l’avis de Chance), il revient en 1912 en grande forme frappant pour .341 et avec un OBP de .431, et gagnant à la fin de la saison le poste de manager pour 1913. Mais il ne le sera qu’une saison puisque un différent l’oppose au propriétaire Charles W. Murphy qui l’échange aux Boston Braves. Ces derniers en seront heureux puisqu’Evers sera le MVP de la Ligue Nationale en 1914. La suite de sa carrière sera mouvementée, tantôt manager, coach, joueur, scout avec des équipes comme les Phillies, Les Cubs (il sera manager en 1921), les White Sox (il succède de nouveau à Chance dans l’autre équipe de la ville!), les Giants, les Braves… et les Knights de Columbus, une équipe qui viendra faire la promotion du baseball en France après la Première Guerre Mondiale, que ralliera Evers en 1919.

Cependant, vous venez de le lire, tout n’est pas rose entre nos trois compères, surtout quand Chance devient manager. Et, si sur le terrain, la combinaison fonctionne, en dehors, c’est plus que tendu puisqu’Evers et Tinker ne se parlent plus dès 1905. Le 14 septembre 1905, Tinker et Evers se battent sur le terrain. La cause : Evers est parti plus tôt en taxi de l’hôtel sans attendre ses coéquipiers. Tinker le prend mal. La brouille devient bagarre et le dialogue est rompu (sauf pour se disputer!). Pourtant, dans le jeu, cela ne se voit pas. Il faudra attendre 33 ans et une émission de radio pour les World Series 1938 pour que les deux joueurs soient réunis, se parlent, se tombent dans les bras, le tout finissant dans les larmes.

De 1902 à 1912, la légende va donc prendre forme, surtout après le poème d’Adams. Une légende qui va conduire ces trois joueurs a intégré le Hall of Fame en 1946. Et c’est là que la légende va devenir polémique. Méritaient-ils vraiment leur place parmi les Babe Ruth, Ty Cobb, Christy Mathewson et Cy Young ?

La question se pose car, individuellement, leur entrée au Temple de la Renommée serait sujette à caution. Certes, ils ont eu de belles carrières, particulièrement Frank Chance comme joueur et comme manager. Cependant, ils n’ont jamais atteint les niveaux d’un Honus Wagner ou d’un Nap Lajoie. En fait, les trois joueurs furent intronisés par le comité des Vétérans ensemble ! Ce n’est pas Frank Chance, Johnny Evers et Joe Tinker qui furent élus au Temple mais Tinker to Evers to Chance. Le poème d’Adams leur donna une telle célébrité, une telle réputation que Tinker to Evers to Chance devînt un mythe du baseball, voir un mythe fondateur du baseball majeur, une légende vivante du temps de la Dead Ball Era, celui des vrais guerriers du diamant qui jouaient sans gant, par tout temps, risquant leur santé pour l’amour du jeu. Ce qui fut élu au Hall of Fame fut une belle histoire d’antan.

Dans la réalité des faits et des statistiques, dont le baseball est friand, l’histoire est tout autre. Si les trois Cubbies faisaient partis des meilleurs défenseurs de leur époque, leurs statistiques ne transcendent pas l’histoire de la MLB. Joe Tinker, le meilleur en défense des trois, cumula en carrière 3758 putouts alors que Wagner en affiche 7930. À lui seul, Honus Wagner cumule plus de double jeux que Tinker, Evers et Chance. Tinker est un bon joueur. Wagner est un grand joueur. Voilà la différence. Mais Tinker to Evers to Chance est avant tout un collectif, une combinaison à trois réputée. Or, là aussi, les statistiques vont nuancer la légende.

Si on cumule les saison 1902 à 1911, les Cubs se placent au 5ème rang (sur 16 équipes) des combinaisons de double jeux de l’ensemble du baseball majeur :

1902 4ème (Tinker to Evers to Chance ne joue qu’à partir de septembre)

1903 14ème

1904 9ème

1905 4ème

1906 4ème

1907 4ème

1908 9ème

1909 11ème

1910 8ème

1911 2ème

Considérant qu’à partir de 1903, ils deviennent les titulaires indéniables de leurs postes, on voit que la combinaison navigue entre le très bon et le moyen selon les saisons. Ils ne menèrent jamais les majeures au niveau des double jeux durant cette décade. Tinker to Evers to Chance était une bonne combinaison, assez solide pour participer à la domination des Cubs sur cette période avec d’autres grands joueurs comme le lanceur Hall of Famer Three Finger Brown et les autres lanceurs très brillants : Ed Ruelbach, Orval Overall, Jack Taylor et Jack Pfiester. Les autres joueurs de champ comptaient tout autant que le trio avec Johnny Kling comme receveur, Harry Steinfeldt en 3ème base ou Frank Schulte en champ extérieur.

Tinker to Evers to Chance ne fut jamais la meilleure combinaison de double jeux de l’histoire du baseball, même avant 1946, année de leur élection. Pourquoi alors ont-ils été élus ? Parce qu’un après-midi de juillet 1910, Franklin Pierce Adams reçut la demande de son éditeur de composer huit lignes pour compléter une colonne du journal et que le résultat fut le « Baseball’s Sad Lexicon ». Bien sûr, l’élection créa la polémique. Une polémique tout aussi éternelle que l’élection au Temple. Même Bill James pris partie pour le contre puis le pour. Dans un premier temps, il appelle le trio « The Hall of Fame’s most ridiculed selection » (la sélection la plus ridicule du Hall of Fame) et estime que les trois joueurs sont les moins qualifiés du Temple de la Renommée. Il écrit, sur le sujet, dans son livre de 1994 Whatever happened to the Hall of Fame : « l’argument que le Temple de la Renommée devrait être seulement pour les plus grands des plus grands est irrémédiablement perdu ». Pourtant, le père des sabermétriciens va changer d’avis quelques années plus tard en prenant en compte que ce qui importe, c’est leur réalisation soit d’avoir permis, par leur solide défense, aux Cubs de dominer les années 1910 du baseball majeur en permettant, plus que tout autre défense de l’infield, de faire gagner des matchs à leur équipe.

Le débat n’est pas clos. Statistiquement, de nombreux joueurs méritent plus leur place au Hall of Fame que ces trois-là. Des joueurs ayant œuvré avant le trio comme Jim Creighton ou Bid Mcphee (que Bill James prend en exemple contre Evers au départ puisqu’il jouait aussi deuxième base) mais également pendant, comme le lanceur Ed Ruelbach de ces mêmes Cubs (la plupart des lanceurs Cubbies de cette époque affichent des ERA entre 2.00 et 2.90 !). Sans parler des exclus des Black Sox ! Mais d’un autre côté, cette élection célèbre toute la beauté du baseball. Un jeu qui va au-delà du sport, des statistiques. Un jeu de légende et de mythes où la croyance populaire est parfois plus forte que les faits. Tinker to Evers to Chance figure au panthéon du baseball comme la malédiction des Cubs ou du Bambino, la Bloody Sox de Curt Schilling, l’attrapé incroyable de Willie Mays aux World Series de 1954 ou le match parfait de Don Larsen à celles de 1956, la cork batte d’Albert Belle ou la Disco Demolition Night. Des légendes, des mensonges, des exploits, de la folie… tous les ingrédients d’un jeu d’enfants joué par des adultes. Le show quoi !

 

"Ces vers contiennent les plus tristes des mots,

Tinker à Evers à Chance.

Trio des Cubs aussi rapides que des oiseaux,

Tinker à Evers à Chance.

Ils obligent un Giant à frapper un double,

Ces mots qui pèsent et sont remplis de trouble,

Tinker à Evers à Chance."

Traduction de Bernard Hoepffner pour l’édition française de Shoeless Joe de WP Kinsella.

 

 

12 commentaires à “Tinker to Evers to Chance, le légendaire double jeu des Cubs !”

  1. JCT dit :

    Je me permets d’apporter une petite précision. Les « Knights de Columbus » ne sont pas une équipe mais en fait une puissante organisation catholique de bienfaisance dirigée par des laïcs, qui compte près de 2 millions de membres dans le monde. Le nom exact est Knights of Columbus (en abrégé KofC) ou Chevaliers de Colomb en français.
    Tout comme la Young Men’s Christian Association (YMCA), organisation plutôt protestante à la base, les KofC joueront un rôle absolument essentiel dans le soutien du moral des troupes alliées sur le front de l’ouest, et Evers y prendra une part non négligeable.
    J’ai prévu de vous raconter cette histoire dans quelques temps. D’ici là, si vous jetez un coup d’oeil sur cette page http://thenextbaseballcountrywillbefrance.blogspot.fr/p/localisez.html, vous pourrez y voir un petit dessin résumant le rôle d’Evers en France.

  2. Gaétan dit :

    Vérif’ faite : la fameuse phrase n’apparaît pas dans le roman original de Kinsella d’où sa non traduction dans la version française. La question est donc : pourquoi Kinsella ne l’a pas mentionné ? Fan de baseball, il devait connaître le poème original donc il s’agit certainement d’un choix artistique (le poème apparaît plus rythmé sans le vers manquant!).

  3. Gaétan dit :

    Effectivement, Gonfalon renvoie au fanion de la victoire (pennant) de la Ligue Nationale. Gonfalon ou gonfanon est un terme issu du moyen-âge désignant une bannière ou un étendard, notamment celles et ceux utilisés durant les combats !

  4. Beru dit :

    Je dirais un truc du genre « Impitoyablement brisant notre periode de succes » (« notre » representant ici les New York Giants, l’equipe adoree de l’auteur)

    Petite remarque parue dans la rubrique mots-croises du New York Times :

    What bubble is getting pricked, and ruthlessly at that? The word gonfalon has never appeared in a clue or as an answer in a Times crossword. It means a flag like you see hanging from crossbars in swashbuckling films, but in this case it’s a poetic reference to a baseball pennant.

  5. francovanslyke dit :

    Bien sur Beru tu as vu aussi la traduction un peu à contresens!
    par contre je n’ai jamais compris le sens- même à peu prés- de « Ruthlessly pricking our gonfalon bubble »???

  6. Beru dit :

    Alors je pense juste que le traducteur a choisi la facilite de ne pas traduire cette phrase (qui est assez galere, je dois bien l’avouer…)

  7. Gaétan dit :

    L’auteur d’Honus n’y est pour rien ! Ce vers a été enlevé à la traduction. Je ne sais pas pourquoi mais cela apparaît sous cette forme dans le roman de Kinsella. Lui-même l’a t il enlevé dans sa version originale ? À vérifier !

  8. Beru dit :

    Et sous forme de video, d’une qualite digne de figurer dans les documentaires de Ken Burns :

  9. Beru dit :

    C’est quoi cette traduction tres approximative ? Je suppose que Bernard Hoepffner est juste un traducteur, pas un joueur de baseball…

    – Making a Giant hit into a double
    – Ils obligent un Giant à frapper un double

    Non non non !!!

    – Ils transforment un hit des Giants en double (= double jeu)

    Bon, il y a sans doute plus poetique, mais autant eviter les contre-sens… (sans oublier que le ver precedent a tout simplement ete omis (a moins que ce ne soit un mefait de notre auteur d’Honus…)).

  10. Gaétan dit :

    Le scandale des paris des White Sox leur a donné comme nom passé à la postérité les Black Sox. Aujourd’hui, on en parle donc comme le scandale des Black Sox. Mais c’est aussi le nom d’équipes de Negro Leagues et de l’équipe nationale de softball masculin de Nouvelle Zélande.

    Il faut savoir que les White Sox s’appelaient au départ les White Stockings et ils ont pris ce nom en 1900 puisque les Cubs l’avaient abandonné en 1890 (certainement un coup publicitaire de Comiskey !). Avant cela, le club s’appelait les Cornhuskers de Sioux City puis les Saint Paul Saints, des équipes de ligues mineures, avant de déménager à Chicago quand la franchise intégra l’American League, également ligue mineure mais avec un statut spécial. C’est durant la saison 1901 que la presse a commencé à parler des White Sox comme diminutif dans leurs papiers et cela est resté de manière officielle comme nom de la franchise dès 1903.

  11. Vince dit :

    le scandale des black sox… celui des white sox non? surtout que les BS sont une équipe féminine…

    sinon très bel article… Ca fait bizarre de lire « Cubs » et « victoire » dans la même phrase XD

    rien a voir mais a quand votre article sur les équipes de MLB avec un commentaire sur les cards qui n’iront pas loin? 😉

  12. francovanslyke dit :

    belle plongée dans les Cubs d’une autre époque, ou ils étaient tout en haut du baseball ! il est étonnant de constater que la tenue raillée noir et blanc des Cubs ressemble vraiment à celle des White sox. Bel article Gaetan !

Laisser un commentaire