Histoires tragicomiques des blessures en MLB. Chapitre I.

Les blessures rythment une saison sportive avec la même importance que les choix tactiques du coach, les transferts, l’ambiance du vestiaire… La Major League Baseball n’y fait pas exception. Sa saison est rythmée par ceux qui vont-et-viennent sur la DL, la Disabled List, l’équivalent de l’infirmerie dans notre jargon sportif français. Ces blessures ont souvent un impact sur une équipe, amoindrissant sa performance, révélant un remplaçant, forçant à des changements tactiques. Mais, régulièrement, elles ont un impact sur le joueur blessé, ralentissant sa carrière, diminuant ses performances jusqu’à sa retraite (souvent forcée par la blessure) ou y mettant fin brusquement. Et, dans quelques rares cas, c’est tout un sport qui peut en être bouleversé. Elles sont parfois dramatiques. Et quelques fois, irrésistiblement drôles. Anodines mais d’une grande importance. Spectaculaires mais peu graves. Elles sont toutes, en tout cas, irrémédiablement liées à l’essence même du sport… quoique ?

Quoique ? Oui, parce que si certaines blessures sur le terrain sont inhérentes aux risques que l’on encourt en foulant le terrain, d’autres… et bien… auraient pu être évitées. Heureusement que tout le monde ne se rend pas provisoirement aveugle à coups de sauce chili ! Car nos grands héros du baseball sont parfois capables, en un instant fugace, de passer de Héros et Zhéros ! Ainsi l’idiotie ou la malchance de certains les conduit à devenir, au moins un temps, la risée de tous avant de redevenir, pas toujours, le héros des stades. Mais la malchance peut aussi avoir de dramatiques conséquences. Quelque soit leurs origines, elles ne laissent pas indifférentes. Elles deviennent muses pour des artistes. Elles donnent l’occasion aux journalistes de créer de nouveaux classements des blessures les plus ci ou les plus ça. Elles rehaussent ou rabaissent les biographies de tel ou tel joueur. Elles font rire, pleurer, étonnent, choquent !

Je vous fait languir, n’est-ce pas ? Allons, sans plus attendre, à la découverte de ces histoires drôles ou dramatiques des blessures du Baseball Majeur !

Il faut avant tout savoir que la pratique du baseball provoque, surtout au haut niveau, certains types de blessures avec une grande récurrence, qui ont donné des expressions baseballistiques comme dead arm (bras mort), ce qui signifie que le joueur n’a plus vraiment d’avenir dans le baseball. Tendinites, ligaments, ménisques, chevilles, épaules… autant de zones à risques, de blessures récurrentes. À cela, il faut rajouter des balles rapides qui peuvent toucher le frappeur, des balles frappées qui peuvent toucher le lanceur (en autres!), des battes qui se brisent, de longues minutes d’attente dans le froid ou sous la pluie avant un effort intense de quelques courtes secondes, des courses sur base ou en défense qui augmentent le risque de blessures, etc, etc, etc. Quoi, dangereux le baseball ?

Et bien, officiellement, on compte aucun décès lors d’un match de baseball en MLB. Mais quelques joueurs décédèrent suite à une blessure faite lors d’une rencontre. La plus dramatiquement célèbre fut une blessure fatale qui transforma le jeu à jamais. Ray Chapman, joueur des Indians de Cleveland depuis 1912, décède le 17 août 1920 en recevant une balle en pleine tête, la veille, du lanceur Carl Mays lors d’un match contre les New York Yankees au Polo Grounds. Le lanceur pense alors que Chapman a renvoyé la balle dans l’aire de jeu et il l’élimine à la première base. Mais c’est une autre élimination qu’il a causé. Et pour cause, Chapman doit être opéré. Mais l’opération échoue et le lendemain matin, il est déclaré mort suite à d’importantes lésions cérébrales.

Apparemment, Chapman n’avait pas vu la balle lui arriver dessus. À cette époque, on utilisait la même balle durant tout le match et on hésitait pas à la modifier avec de la résine, des griffures… pour en modifier l’apparence et la rendre moins détectable par les frappeurs sans compter qu’elle recevait les coups de bâton des frappeurs, prenait boue ou poussière sur le terrain. La tragédie marqua profondément le monde du baseball et les instances dirigeantes décidèrent que dorénavant les balles seraient changées au moindre signe d’altération. L’ère de la balle morte (Dead Ball Era) prenait fin pour laisser sa place à l’ère de la balle vivante (Live Ball Era). Néanmoins, le port du casque, inventé en 1905 par le joueur Roger Bresnahan, n’est pas rendu obligatoire à la suite de cet accident. Il faudra attendre les années 1970 pour ça même si des joueurs commencent à se protéger réellement dans les années 50 avec des plaques de plastique dans leurs casquettes.

Néanmoins, Chapman n’est pas le premier joueur a décédé suite à une blessure faite en match. En octobre 1862, Jim Creighton, joueur de l’Excelsior of Brooklyn dans la National Association of Baseball Players (ancêtre de la MLB) durant l’ère du jeu amateur (Game’s Amateur Era) et considéré à la fois comme la première superstar du baseball et l’un des premiers professionnels de ce sport, décède après s’être provoqué une ernie avec rupture abdominale en frappant un homerun, blessure qui provoqua une hémorragie interne puis la mort du joueur quelques jours plus tard. On peut également cité « Doc » Powers, receveur en 1909 des Philadelphie Athletics. Le 12 avril 1909, il frappe le mur en voulant rattraper une fausse balle alors que les Athletics jouent leur premier match dans le Shibe Park de Philadelphie. Le choc provoque des blessures internes et il meurt deux semaines après des complications de ces trois opérations (infections post-opératoires). Sa tragédie inspirera à Bernard Malamud le personnage de Bump Bailey (qui meurt dans des circonstances assez proches) dans son livre The Natural, qui fut ensuite adapté par Hollywood avec Robert Redford dans le rôle titre (Le Meilleur en VF).

Heureusement, la plupart des blessures, même graves, ne conduisent pas forcément à la mort. Et des blessures graves, qui éloignèrent des joueurs des terrains de longs mois, qui gâchèrent à jamais leur carrières, il y en a eu de nombreuses dans l’histoire de la MLB. Parfois, l’impact était immédiat, parfois c’est avec le temps qu’on se rendit compte des conséquences. Parlez-en avec ceux qui jouèrent contre Ty Cobb et sa technique de vol spikes en avant. Combien de joueurs il blessa ? Combien eurent leur carrière handicapée après un choc avec le bad boy du baseball majeur ? Mais comme le disait Cobb lui-même « le baseball est un sport sanglant pour des hommes sanglants ! Ce n’est pas thé rose, et les fils à maman devraient rester en dehors. C’est une lutte pour la suprématie, la survivance du plus apte ».

Les exemples de blessures graves ou, du moins, sanguinolentes, impressionnantes, sont légion. Les journalistes et autres experts du baseball aiment en faire des listes. Il est pourtant difficile d’en faire des exhaustives puisque une blessure vue par des millions de téléspectateurs en 2012 sera toujours plus marquante qu’une blessure vu durant un match entre les Cleveland Spiders et les Boston Beaneaters à la fin du XIXème siècle, une époque où on jouait pourtant sans casque, sans gant, sans balle neuve à chaque jeu… Néanmoins, la mémoire populaire du baseball moderne en a retenu quelques unes. Et la première d’entre-elles, celle d’un lanceur qui allait changé le baseball moderne, Tommy John.

Tommy John fut un lanceur à la longue carrière en MLB, débutant en 1963 avec les Indians de Cleveland et terminant sa carrière en 1989 avec les Yankees de New York. Quelle longivité ! Il lance dans trois World Series, affiche un ERA de carrière de 3.34 avec une fiche de 288-231, le total de victoires le plus élevé des lanceurs non élus au Hall Of Fame. Et pourtant, il va connaître un trou d’une saison en 1975 à cause du grave blessure des ligaments du coude en 1974. Alors que tous les observateurs prédisent la fin de sa carrière, il va bénéficier d’une opération chirurgicale d’un nouveau type pratiqué sur le lanceur par le docteur Frank Jobe fin 1974. Après un an de rééducation, il revient dans le Show dès 1976. Alors qu’une telle blessure condamnait un lanceur à une retraite anticipée, il devient All-Star en 1978, 1979 et 1980, second au classement Cy Young en 1977 et 1979 (quatrième en 1980).

Aujourd’hui, l’opération de type Tommy John a permis de réhabiliter nombre de lanceurs, dont tout récemment le jeune prodige des Washington Nationals Stephen Strasburg. Après de prometteurs débuts en 2010, il se blesse durant l’été et les Nats confirment alors qu’il subira une opération de type Tommy John. Il revient en MLB début septembre 2011. Avant 1974, Il serait resté l’un des rookies les plus prometteurs de l’histoire de la MLB et certainement l’un des plus grands regrets des fans du baseball. En 2012, il est simplement l’un des meilleurs lanceurs des ligues majeures, lanceur All-Star cet été et moteur d’une équipe dominatrice dans sa division (et qui manqua cruellement à cette dernière lors des playoffs).

D’ailleurs, si la saison 2011 a vu le retour d’un rookie d’exception, elle a vu aussi le départ d’un autre rookie exceptionnel, Buster Posey. Le jeune receveur des San Francisco Giants, fut, pour sa première saison complète après des débuts en septembre 2009, l’un des artisan du titre des Giants aux World Series 2010. Il est d’ailleurs élu Rookie de l’année 2010 pour la National League. Mais en 2011, dans un choc au marbre avec Scott Cousins des Florida Marlins, son péroné se brise tandis que les ligaments de sa cheville sont déchirés. Il ne rejouera pas de la saison 2011. De retour en 2012, avec une moyenne de frappe au dessus de .300, il est revenu à son meilleur niveau et fut à nouveau l’un des artisans du titre.

Vidéo mlb.com de la blessure de Buster Posey

Les jeux au marbre, et de temps à autre les chocs qui en découlent, sont parmi les moments les plus excitants du baseball mais aussi les plus dangereux. Surtout quand le coureur est une masse qui arrive lancé et avec la ferme intention de marquer le point coûte que coûte. Prenez Pete Rose qui lors du All-Star Game de 1970 et alors que les deux équipes sont à égalité 4-4 à la 12ème manche, fonce au marbre avant que la balle ne soit relayé par le champ extérieur. Il veut tellement ce point qu’il entre en collision avec le receveur de la ligue Américaine Ray Fosse. Résultat pour Fosse : épaule disloquée, doitg cassé. Cette dernière blessure va d’ailleurs le priver du reste de la saison. Mais la première handicapera le reste de sa carrière. Pete Rose sera vivement critiqué pour cette charge si violente dans un match des Etoiles sans véritable enjeu. Pour ça et ses histoires de paris bien sûr !

Des chocs, il en arrive ailleurs sur le terrain. Parfois entre adversaires. Parfois entre coéquipiers. Dans le premier cas, l’autre lieu à risque sur le terrain est la deuxième base où, pour casser un double jeu, le Major Leaguer aime slider les spikes haut et en avant plus sur le défenseur que sur la base. En général, le défenseur saute. Ça donne souvent de belles images que le double jeu soit fait ou non. C’est presque ce qui se passe quand Nick Swisher, le champ droit des Yankees, fit son slide sur la deuxième base et le nouveau joueur des Twins, le japonais Tsuyoshi Nishioka en 2011. Mais le japonais, débarquant de NPB pour sa première saison en MLB, ne sauta que trop tardivement et il eut la jambe gauche brisée. Mais Nishioka n’en tînt pas rigueur à Swisher, déclarant que cela faisait parti du jeu et qu’il aurait fait la même chose.

Vidéo mlb.com de Swisher brisant la jambe de Nishioka

En ce qui concerne les chocs entre équipiers, cela relève souvent du comique. On se parle pas, on veut faire le jeu à la place du copain, on se gêne, on laisse tomber une balle facile même pour un jeune joueur de Little League. Cependant, le choc entre deux athlètes accomplis peut être rude. Comme ce fut le cas entre les deux champs extérieurs des New York Mets en 2005, Mike Cameron et Carlos Beltran, qui s’abîmèrent tous les deux en voulant capter une fly ball. Mais ayant la tête dure probablement, Beltran souffra juste de quelques concussions alors que Cameron dut subir une opération pour des blessures multiples au visage. La mésaventure arriva également à Johnny Damon et Damian Jackson, respectivement champ extérieur et champ intérieur pour les Boston Red Sox. Malheureusement, ceci arriva en playoffs 2003 lors de l’ultime match contre les A’s d’Oakland. Et si les Red Sox se qualifièrent pour la finale de ligue Américaine, ils perdirent pour le reste des playoffs Damon qui resta K.O neuf minutes sur le terrain après le choc. Malédiction du Bambino ? Qui sait ? En tout cas, Boston s’inclina en finale de l’AL au septième match à la 11ème manche 6-5. Ah, si Johnny avait été là, peut être que…

Il existe une autre manière pour des adversaires de se faire mal physiquement lors d’une action de jeu. Toucher l’adversaire avec une balle ou une batte. Que le lanceur touche un batteur, un hit by pitch, cela arrive régulièrement. En général, cela est sans conséquence. Seulement, recevoir une balle à 140 ou 155 km/h, ça peut faire mal. On l’a vu plus haut, ça peut même tuer ! Dernier exemple en date des risques encourus sur un hit by pitch, la superstar des Yankees, Alex Rodriguez, dont la main gauche a été cassée par un lancer du Seattle Mariners Félix Hernandez, une changeup de 142 km/h. L’autre risque de blessure sur un hit by pitch, c’est de voir le frappeur vous sauter dessus de colère. C’est une autre histoire…

JT Snow passa proche de la correctionnelle quand, lors du Spring Training 1997, Randy Johnson lui envoya une balle rapide haute et intérieure. Snow eut la présence d’esprit de placer son poignet devant son visage pour atténuer le choc. Son poignet se brisa et son visage s’en tira avec un œil poché. Tony Conigliaro, jeune pilier des Red Sox à qui on prédit une grande carrière, reçut lui aussi une balle en plein visage en août 1967 en faisant face au lanceur des California Angels Jack Hamilton. Fracture de la pommette, mâchoire disloquée, rétine endommagée, une sale blessure dont il va se relever, revenant aux affaires en 1968. Il retrouve un très bon niveau mais les dommages à l’oeil l’obligeront à se retirer du baseball majeur en 1975.

Quant à Adam Greenberg, son histoire est particulière. Il est l’un de deux seuls joueurs à avoir été atteint à la tête lors de son premier passage au bâton en ligues majeures et sur le premier lancer (avec Fred Van Dusen des Phillies en 1955). Il jouait alors pour les Cubs. Le 9 juillet 2005, il s’avance, en neuvième manche, dans le rectangle du batteur face au lanceur des Florida Marlins Valerio De Los Santos et reçoit une balle rapide haute intérieure de 92 mph en pleine tête. La violence est telle que son casque s’envole et que la balle est renvoyée vers la troisième base. Pour son unique passage au bâton, ce hit by pitch le prive d’une présence officielle au bâton dans les majeures. Par la suite, il connaît lui aussi une mauvaise saison, en ligue mineure, et est libéré par les Cubs en juin 2006. Il rejouera ensuite en ligues mineures sans atteindre le Show une nouvelle fois. Jusqu’à ce mois de septembre. Suite à une pétition de fans, les Marlins lui ont accordé un contrat d’un jour et il fut aligné le 2 octobre face aux New York Mets, reversant son salaire du jour (3000 dollars) à un institut s’occupant du traitement et de la prévention des blessures des athlètes. À présent, il a officiellement un « at-bat » en Major League, un retrait sur trois prises effectué par R.A Dickey. Pour la petite histoire, il affronta son lanceur « bourreau » en 2011, alors que les deux joueurs évoluaient en ligue indépendante, en l’Atlantic League, obtenant un simple. Il déclara un jour « La vie va vous envoyer des balles courbes – ou bien une rapide à la tête. L’une d’entre elles m’a atteint. J’aurais pu rester au sol, mais j’ai choisi de me relever pour pouvoir tenter ma chance à nouveau ».

Cependant, les frappeurs savent aussi rendre la pareille aux lanceurs. Recevoir un lancer à 150 km/h, ça fait mal ! Recevoir une balle frappé à 170-180, encore plus. Cela est arrivé à plusieurs lanceurs. Bryce Florie, lanceur des Red Sox, reçut en 2000 une line drive de Ryan Thompson… des Yankees ! Sa rétine atteinte, il ne retrouva jamais son niveau, fut libérée par les Red Sox la saison suivante et finit sa carrière en ligue pro indépendante. Bo McLaughlin, lanceur des A’s en mai 1982, reçut lui aussi une line drive en plein visage, du Chicago White Sox Harold Baines, et lui aussi ne revint jamais à son niveau, ne gagnant plus un seul match en MLB, terminant sa carrière trois ans après en Minor League. Récemment, le 5 septembre 2012, c’est un autre lanceur des A’s qui reçut une balle frappée en pleine tête. Brandon McCarthy reçut une balle frappée par le joueur des Angels Erick Aybar et, même s’il put quitter le terrain sur ses deux jambes, il fut opéré quelques jours plus tard son état ayant été jugé critique. Opération dont il semble se remettre petit à petit depuis.

La balle frappée ne va pas toujours sur le terrain, le gant du défenseur ou le visage du lanceur. Foul ball, elle termine sa course dans les gradins, le backstop ou dans l’un des deux dugouts… ou dans le visage d’une personne présente dans le dugout. Être manager ne vous immunise pas. Alors coach dans le staff des Braves au Spring Training 2011, Luis Salazar, ancien Major Leaguer, reçoit une foulball du receveur des Braves Brian McCann dans l’oeil durant un match contre les Cardinals de Saint Louis. Il perd son œil. Ce qui ne l’empêchera pas de devenir le coach des LynchBurg HillCats en Triple-A. Juan Encarnacion manqua la fin de saison 2007 des Cardinals en ayant reçu dans l’oeil gauche une foulball de son coéquipier Aaron Miles. Il ne rejoua plus jamais au baseball professionnel. Pour Josias Manzanillo, lanceur des Seattle Mariners en 1997, ce n’est pas sur le visage que Manny Ramirez renvoya la balle. Disons que Manzanillo n’aurait pas du oublier de mettre sa coquille ce jour-là. Mais il ne dut pas sa fin de carrière à la mise en danger de ses attributs virils mais à la présence de son nom dans le rapport Mitchell en 2004…

À ce moment de l’article, vous vous dites « jamais plus je ne rejouerai au baseball » ou « euh, j’ai plus trop envie de m’y mettre ». Rassurez-vous, ces blessures sont des cas extrêmes. Et puis, nul besoin d’être sportif pour se blesser. On peut se couper le doigt en tranchant des légumes. Se brûler en sortant le plat du four. Glisser dans sa baignoire ou sur les escaliers gelés l’hiver. Cela arrive à tout le monde. Mais, il est vrai que nos chers Major Leaguers nous ont parfois surpris tant leur absence sur le terrain fut le fait d’obscurs, d’incroyables, d’inimaginables, de risibles raisons…

Mais ce sera pour le deuxième et dernier chapitre… Patience !

D’ailleurs, pour patienter, quelques photos. Une série qu’on appellera "ball in your face" !

Et les fans sont toujours à fond avec leurs héros du diamant :

 

1 commentaire à “Histoires tragicomiques des blessures en MLB. Chapitre I.”

  1. francovanslyke dit :

    Bonne recherche Gaetan ! La gueule de Tony Conigliaro sur cette couv de Sport Illustrated est terrible. Quelle photo !

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