Bye Bobby !
Il est des frappes dont on se souvient plus facilement et pour diverses raisons qui n’appartiennent qu’à nous, qu’on soit fier de soi (ça fait du bien parfois !) que ce hit magique vous transporte car vous êtes fan ou bien ou bien… Bref c’est à vous de voir.
En 1951 les Brooklyn Dodgers étaient bons premiers en ligue Nationale avec plus de 13 matches d’avances en Août sur les seconds, les New York Giants (Pour ceux qui ne le savent pas encore, à cette époque New York était la Capitale du Baseball avec 3 franchises à succès : Les New York Giants (Polo Ground) Les Brooklyn Dodgers (Ebbets Field) et une petite franchise pour la fin mais qui ne vous dira rien tant elle a peu fait parler d’elle au cours de ces cent dernières saisons… les New York Yankees. Quoi le Yankee stadium ? Comment ça un champ de patates ?)
Le petit monde du Baseball majeur se dit qu’une fois de plus on va retrouver les Dodgers et les Yankees en World Series (J. Robinson face à M. Mantle… je vous l’avait dit des anonymes…) Ben non ! Tantan que non que non que non ! Attends Mec tu vas me dire que les Yankees ne sont pas allés en World Series ?! Ah l’autre mais c’est pas possible !
Je vous l’accorde il est des scénarios difficiles à imaginer oui mais voilà il le faut car c’est historique… Les Giants en remportant 37 de leurs 44 dernières parties sont revenus à égalité avec Brooklyn ! Il fallait un vainqueur, il y eu donc un "play-off", en fait ce fut une série de 3 parties. (La première fut remportée par les NYG, la seconde par les BD… Quand ils parlaient d’égalité ceux là ils ne rigolaient pas ! Une égalité c’est du sérieux Monsieur qu’ils disaient, si si je l’entends encore…)
Et nous voilà le 3 Octobre 1951 dans les travées du Polo Ground, stade au combien atypique (en forme de fer à Cheval… Willie mays y fera un attrapé de légende en 1954 !) pour l’ultime rencontre, celle où l’égalité se mue en victoire ou défaite…
Sal Maglie pour les NYG face à Don Newcombe pour les BD, autant dire la crème de la crème chantilly de la Grosse Pomme cette année là… Les Dodgers mèneront d’un point jusqu’à la septième manche avant d’être rejoint (l’égalité une seconde nature qu’on vous dit !) pour reprendre les devants aussitôt (+3points) Avec une telle avance en neuvième manche on se dit que la victoire a enfin choisi son camp… Ben non deux fois non… Bobby Thomson vous dit qu’il veut gagner le fanion…
Et c’est là que la légende fut écrite…
Bobby Thomson s’en est allé à l’âge de 86 ans… The Giants Win the Pennant ! (Autant j’aime les Brooklyn Dodgers autant cette phrase à ce moment là c’est magique !)
Pour finir, le lanceur des Dodgers était Ralph Branca et le coach des Giants (un ancien des Dodgers) était Léo Durocher.
bel article huppe et un bel hommage pour ce bon vieux écossais Bobby « The Staten Island Scot » Thomson
ah ben super lahuppe…. pendant un moment j’y étais. Au polo grounds, avec des tenues en flanelle classieuses, un coup de bâton d’une autre éqoque, et avec toutes ces légendes ! the shot round the world on dirait un morceau des Pixies
Rip Bobby, et à la magie de cette époque !